À propos
Comme bien des gens, j’ai découvert les plantes médicinales par nécessité, pour soigner des problèmes de santé que mon médecin était incapable de traiter, et même de diagnostiquer. En 2012, je me suis donc tournée vers les plantes, et j’ai découvert un univers fabuleux. J’ai appris de manière autodidacte, avec des livres, des cours à la carte, des herboristes sur Internet, notamment Christophe Bernard. J’ai commencé par faire de la cueillette sauvage à L’Île-Bizard et dans l’Ouest de Montréal, alliant mon amour du plein air à l’apprentissage du monde des plantes médicinales sauvages. Non seulement ai-je retrouvé la santé, mais j’ai développé une grande passion pour ces puissantes alliées. À ce jour, je suis sans cesse émerveillée par leurs pouvoirs de prévention et de guérison, par leur résilience, par leur beauté, par leurs arômes.
En 2015, j’ai ouvert un potager et j’ai commencé à cultiver des plantes médicinales autour de chez moi. Cela m’a permis d’approfondir mes connaissances de ces plantes, ne serait-ce qu’en les observant et en dialoguant avec elles de corps-à-corps. En décembre 2022, inspirée par les agriculteurs de Lilavach que j’avais rencontrés lors d’un voyage en Ayiti en 2020, j’ai décidé de faire de cette passion un gagne-pain. Après des années à travailler comme traductrice, devant un ordinateur, j’ai eu envie de vieillir dehors, les deux mains dans le concret de la terre et du temps.
Je cultive de manière naturelle, sans pesticides, ni herbicides, suivant les principes de la permaculture et/ou de la culture bio-intensive. Pour apprendre les techniques de culture, j’ai suivi un cours à l’Académie potagère, j’ai lu des livres (notamment Le jardin Vivrier de Marie Thévard et Le jardinier maraîcher de Jean-Martin Fortier), et j’ai échangé avec bon nombre de permacultrices et permaculteurs, ainsi que des agricultrices et des agriculteurs bio.
Native de L’Île-Bizard, je suis attachée à cette terre, léguée par les ancêtres des peuples anicinabe et kanien'kehá:ka, dont les os me nourrissent et m’élèvent depuis l’enfance. Il y règne une nature luxuriante et précieuse, et je suis reconnaissante envers tous les végétaux, animaux et minéraux avec qui je cohabite. Je cultive une modeste parcelle à la Ferme Bord-du-Lac, près du lac des Deux-Montagnes, à quelques minutes de chez moi. Je jardine parfois en dansant, et toujours en rêvant.
Marie C Scholl-Dimanche

