Ortie du Canada

        Laportea Canadensis

L’achat des plantes se fait sur place lors des kiosques nomades. Pour connaître nos prochaines dates de kiosque, veuillez consulter notre calendrier. Pour placer une commande et ainsi vous assurer que nous apporterons les herbes que vous cherchez, vous pouvez nous écrire à : aux.herbes.bizard@gmail.com.

Pour retourner au répertoire des plantes cliquez ici

Plantes brutes

L’ortie du Canada (laportea canadensis) est une cousine de l’ortie dioïque (urtica dioica), qui provient des régions tempérées de l’Eurasie. Les deux plantes sont dans la famille des urticacées, mais leur système reproducteur est différent, la laportée étant monoïque. L’ortie dioïque est mieux connue et davantage étudiée, et elle fait partie de la pharmacopée traditionnelle d’Europe. Les herboristes du Canada utilisent la laportée comme un équivalent de l’ortie dioïque.

    • Allergies saisonnières

    • Asthénie

    • Convalescence

    • Rhumatismes inflammatoires auto-immuns

    • Inflammation des voies urinaires

    • Rhumatismes dégénératifs et inflammatoires

    • Douleurs articulaires mineures

    • Eczéma

    • Déminéralisation osseuse

    • Goutte

    • Fatigue chronique

    • Stress chronique

    • Consolidation de fractures

    • Prévention de la lithiase rénale

    • États séborrhéiques de la peau

    • Pathologies inflammatoires aiguës ou chroniques

  • -       Flavonoïdes (1 à 2 %)

    -       Minéraux (20 %) : calcium, potassium, silicates (partiellement solubles), magnésium, phosphore, fer, soufre, zinc, manganèse, bore.

    -       Acides organiques

    -       Stérols

    -       Substances urticantes dans les poils

    -       Glycoprotéines, acides aminés libres (30 %)

    -       Lipides

    -       Vitamines (A, C [ortie fraîche], B2, B5, B9, D, E, F, K)

    -       Huiles essentielles

    -       Tanins

    -       Chlorophylle (2,7 %)

    -       Caroténoïdes

  • -       Analgésique

    -       Antiagrégante plaquettaire

    -       Anti-allergique

    -       Antianémique

    En plus d’être riche en fer, elle contient aussi de la vitamine C, qui améliore l’absorption du fer.

    -       Antigoutteuse

    Par élimination de l’acide urique, de l’urée et des chlorures.

    -       Anti-infectieuse

    -       Anti-inflammatoire

    -       Antioxydante 

    -       Astringente

    -       Athéroscléreuse

    -       Dépurative

    Sa richesse en minéraux lui confère un effet tampon alcalin sur les déchets acides du corps.

    -       Digestive

    L’ortie facilite le processus digestif de manière générale, grâce à ses vitamines et minéraux, qui favorisent la réparation des muqueuses digestives. La chlorophylle dans l’ortie a un effet équilibrant sur la flore intestinale et aide au fonctionnement du foie en le protégeant des agressions diverses.

    -       Diurétique légère

    -       Gastroprotectrice

    -       Hémostatique

    -       Hépatoprotectrice (voir Antioxydante)

    -       Hypoglycémiante

    -       Hypolipidémiante 

    -       Hypotensive

    -       Immunomodulante

    Les feuilles d’ortie inhibent l’activation des lymphocytes T, responsables entre autres de la polyarthrite rhumatoïde.

    -       Nutritive

    -       Reminéralisante

    Les minéraux de l’ortie nourrissent les articulations endommagées, améliorent la régénération des os et des cartilages. Sa richesse en silice soutient la formation de collagène. L’effet diurétique aide les reins à éliminer l’acide urique, qui est une source d’inflammation pour les articulations.

    -       Uroéliminatrice

  • AVERTISSEMENT : Si vous souffrez de troubles de santé ou de maladies, consultez un médecin. Pour savoir quelles plantes peuvent répondre à vos besoins, à quel dosage et prises sous quelles formes, veuillez consulter un.e naturopathe ou un.e herboriste. Si vous prenez des médicaments ou des plantes médicinales, vérifier toujours s’il y a des risques d’interactions. Il est risqué et dangereux de s’auto-diagnostiquer et de s’auto-médicamenter.

    Voici quelques exemples courants d’utilisation de l’ortie :

    Comme aliment…

    L’ortie se consomme comme plante médicinale, et comme aliment. Séchée, on peut l’ajouter à nos soupes, potages, pâtes et œufs. On peut l’émietter et l’ajouter à nos plats au moment du service pour enjoliver et enrichir l’assiette. On peut en faire tremper dans le vinaigre pendant quelques semaines, et utiliser le vinaigre ensuite dans nos salades.

    En tisane…

    On considère de manière générale que le meilleur solvant pour extraire les composantes de l’ortie est l’eau et l’alcool (40-50 %). On peut la consommer en tisane chaude ou froide (macérée dans l’eau froide au réfrigérateur pendant quelques heures).

    Pour le dosage thérapeutique, veuillez consulter un.e herboriste, un.e naturopathe ou tout.e autre spécialiste de la santé. Le Materia Medica, de l’herboriste états-unien Michael Moore, est aussi considéré comme une source fiable.

    En externe…

    Riche en minéraux, protéines et antioxydants, l’ortie est aussi utilisée pour les soins du cuir chevelu et des cheveux. Après le shampooing, on peut se rincer la tête et les cheveux avec de la tisane d’ortie ou avec du vinaigre dans lequel on aura fait tremper de l’ortie pendant quelques semaines. Recommandé particulièrement pour les cheveux gras en raison de ses propriétés astringentes.

  • À éviter si :

    -       Grossesse

    -       Allaitement

    -       Moins de 12 ans

    -       Hypotension chronique

    -       Hémochromatose

    -       Situations médicales qui nécessitent une réduction des apports liquidiens

  • Description de l’élémentNe pas prendre d’ortie si vous prenez du lithium.

    Attention aux personnes qui prennent des fluidifiants sanguins ou des anticoagulants, antagonistes de la vitamine K, car l’ortie contient une bonne quantité de vitamine K.

    Le docteur et naturopathe Francis Brinker indique que l’ortie augmente par quatre fois l’effet anti-inflammatoire du médicament diclofenac.

  • L’ortie peut avoir un effet asséchant sur la bouche, la peau et les muqueuses, surtout lorsqu’elle est prise pendant plusieurs semaines.

  • Recherches scientifiques :

    Analgésique

    Il a été démontré in vivo que les extraits aqueux et hydroalcoolique de feuilles d’ortie réduisaient la réponse nociceptive des rats et des souris, et accroîtraient la résistance à la douleur. 

    Antiagrégante plaquettaire

    Des études ont mis en évidence l’effet inhibiteur puissant de l’extrait aqueux d’ortie sur l’agrégation plaquettaire.

    Anti-allergique

    Une étude clinique a montré que l’ortie dioïque cryoséchée améliore les symptômes de rhinite allergique après une semaine de traitement. Une étude in vitro indique que l’ortie rend inactifs les récepteurs H1 de l’histamine, et inhibe la tryptase (enzyme de la dégranulation des mastocytes). Elle inhibe aussi les enzymes impliquées dans la formation de prostaglandines.

    Anti-infectieuse

    Plusieurs travauxhadizadeh ont démontré que divers extraits d’ortie dioïque ont des propriétés antibactériennes vis-à-vis de nombreuses bactéries.

    Anti-inflammatoire

    Les extraits de feuilles d’ortie dioïque inhibent la biosynthèse des enzymes de la cascade arachidonique. Des études in vitro ont démontré que l’ortie est capable de diminuer l’expression de certaines métalloprotéinases qui sont impliquées dans les douleurs articulaires. Des études cliniques ont montré que l’ortie renforce l’action d’inhibition de la synthèse des prostaglandines des AINS. Une étude croisée contrôlée a montré que l’application topique de feuilles d’ortie était plus efficace que le placébo chez 27 patients souffrant de douleurs arthrosiques.

    Antioxydante 

    -       In vitro, des études montrent que l’ortie piquante est très antioxydante. Une étude a montré que l’ortie réduit la peroxydation lipidique et accroît la défense antioxydante chez le rat (in vivo), ce qui lui confère une propriété hépatoprotectrice.

    Athéroscléreuse

    En 2018, une étude randomisée in vivo (rat) a montré que l’extrait hydroalcoolique de feuilles d’ortie dioïque empêche l’établissement de lésions athéroscléreuses dans l’aorte.

    Gastroprotectrice

    L’extrait aqueux des parties aériennes d’ortie dioïque protège les rats contre l’ulcère gastrique.

    Hypoglycémiante

    Une étude in vitro menée en 2009 confirme l’effet insulinomimétique de l’ortie, donc, hypoglycémiant, possiblement dû à l’absorption intestinale du glucose, démontrée in vivo chez le rat. Une autre recherche met en évidence le fait que la baisse de glycémie causée par des extraits de feuilles d’ortie est due à l’augmentation de la sécrétion d’insuline.

    Hypolipidémiante 

    Plusieurs études in vivo montrent qu’un extrait éthanolique de feuilles d’ortie peut diminuer le cholestérol total, le cholestérol LDL et le taux de triglycérides chez des rats.

    Hypotensive

    En 2018, une étude in vivo a confirmé que les actions diurétiques et natriurétiques des extraits aqueux des feuilles d’ortie créent un effet hypotenseur chez des rats hypertendus, et diminue le stress oxydatif.

    En 2019, une revue des propriétés antidiabétiques et cardiovasculaires de l’urtica dioica a indiqué que certaines de ses composantes, comme les polyphénols, les triterpènes, les stérols, les flavonoïdes et la lectine, contribuent à réduire le taux de glucose et les risques de problèmes cardiovasculaires, grâce à leurs propriétés anti-hypertensives, antioxydantes et anti-inflammatoires, et en interférant avec diverses voies de signalisation cellulaire.

  • Bibliographie et sources complémentaires (ordre alphabétique) :

    Livres

    CORJON, Gilles Dr. Se soigner par les plantes, Quintin, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2015, p. 127.

    GAGNON, Caroline, Valérie LANCTÔT-BÉDARD, et autres. Materia Medica, Saint-André-Avellin (Canada), Flora Medicina, volume 2, 2009.

    LORRAIN, Éric Dr. Grand manuel de phytothérapie, (Les nouveaux chemins de la santé), Malakoff, Dunod, 2019, p. 1059.

    MACKAY, Diane. 40 plantes médicinales pour la pharmacie familiale et la table, Saint-Didace (Canada), Les Éditions colloïdales, 2021.

    VALNET, Jean Dr. La phytothérapie : se soigner par les plantes, Paris, Éditions Vigot, 2001, p. 489.

    AMERICAN BOTANICAL COUNCIL. The Complete German Commission E Monographs, Therapeutic Guide To Herbal Medicines, Austin, Texas : American Botanical Council ; Boston : Integrative Medicine Communications, 1999, 685 p. (Voir site Web ci-bas)

    Articles scientifiques sur l’ortie dioïque :

    https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10176313/

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9923611/

    https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8894011/

    Informations fiables sur le Web :

    https://www.altheaprovence.com/ortie-urtica-dioica-urens/

    https://www.youtube.com/watch?v=ElwYr-03CEs (cascade arachidonique)

Disponible en feuilles séchées.

25g – 10 $

AVERTISSEMENT : Si vous souffrez de troubles de santé ou de maladies, veuillez consulter un médecin. Pour savoir quelles plantes peuvent répondre à vos besoins, à quel dosage et prises sous quelles formes, veuillez consulter un.e naturopathe ou un.e herboriste. Si vous prenez des médicaments ou des plantes médicinales, vérifier toujours s’il y a des risques d’interactions. Il est risqué et dangereux de s’auto-diagnostiquer et de s’auto-médicamenter.

Vous trouverez un répertoire d’herboristes sur le site de la Guilde des herboristes et de naturopathes sur le site de l’Association des naturopathes agréés du Québec.